Pourquoi ai-je acceptée d’aller à ce club merdique un soir de semaine, un jour avant les examens? Suis-je vraiment amoureuse, où ses beaux yeux bleus ciel réussissent à eux seul à me rendre mal à l’aise? Sûrement que ces questions resteraient sans réponse. Je me demandais aussi pourquoi il avait voulu venir? Ce genre d’endroit ne semblait pas vraiment son style d’endroit à fréquentait, mais comment pouvais-je le savoir, nous ne parlions jamais de nous. Tout deux ne voulions en aucun cas parlez de notre passé. Lui j’ignorais pourquoi, mais moi si, et croyez moi, ça n’a rien de joyeux avec des petits cœurs et tout. Ce qui était sûr, c’est que j’étais là, avec la musique à fond, augmentant mon mal de tête à un battement de tambour de plus en plus fort. S’il ne m’avait pas tenu la main, je serai partit à la course à mon appartement pour étudier, avant de sombrer dans un profond sommeil sans rêve. L’odeur d’alcool et de sueur de l’air me confirma le pourquoi de ma haine pour ce genre d’endroit. Depuis mon départ de la maison, jamais je n’avais mit les pieds dans ces bâtiments, et je me félicitais de ne pas faire comme les autres insouciants de mon âge qui passait leur vie ici. Je vis beaucoup de gens de mes nombreuses classes et ils me regardèrent tous avec un regard étonné. Je me demandais si c’était parce que j’étais avec lui, ou tout simplement parce que j’étais dans un club. Encore une autre question qui resterait sans réponse : pourquoi moi, il pouvait avoir toutes les filles de l’école, mais il m’avait choisi, alors que je n’étais ni la plus intelligente, ni la plus populaire et encore moins la plus belle, juste une fille comme les autres, une incognito comme je me plaisais à nous appeler, nous les gens normaux.
Contrairement à se que je pensais, il m’amena plus au centre de la piste de danse, moi qui détestait danser. J’avais peur de le décevoir, mais jamais je n’aurais pu endurer plus longtemps cet endroit puant. Je lui dis alors que l’endroit me rendait claustrophobe et je voulais retourner chez moi. Ma voix à du transmettre ma peur, car il me guida à travers la foule, en s’attardant devant quelqu’un et en lui murmurant quelque chose à l’oreille, mais je ne pu comprendre ce qu’il disait et nous sommes sortit du club, pour rentrer à mon appartement à pied, comme nous étions venus. La lune était pleine et je sentis mon compagnon se raidir à la vue de cette dernière. Il augmenta le pas, rajouta dans mon esprit torturé encore d’autres questions sans réponses. Le ciel annonçait un orage. Merde. Je hais les orages. Après ce détail, ce fut lui qui dut presser le pas pour suivre ma cadence.
Peu de temps après que j’étais en sécurité dans ma chambre, l’orage fit rage dehors. Je me suis alors féliciter pour mes talents sans précédent pour prévoir des orages. J’était tellement stresser que je ne remarqua pas qu’il se rendit à la cuisine pour rentrer quelqu’un à l’intérieur et le cacher dans un garde-robe, après avoir prit soin de l’endormir à sa façon. J’avais froid, et j’étais trempée. Lui aussi était mouillé jusqu’aux os, mais il ne semblait pas avoir froid. Il m’avait même semblé ne pas respirer pendant un moment, mais dès qu’il sentit mon regard sur lui, il se remit à respirer. Décidément, je manquais vraiment de sommeil. Nous avons parlé encore quelque temps avant que je sente quelque chose bouger dans un garde-robe de ma demeure. J’avais aussi remarquée qu’il était tendu. Le bruit était-il la cause de son malaise. Aucune idée, mais je devenais de plus en plus apeurée.
Je me souviens mettre lever, dans toute la stupidité que j’étais capable et je me suis diriger vers la fameuse porte. Tout ce passa rapidement après. Il se leva lui aussi, courant pour me bloquer le passage. Un éclair illumina son visage, le donnant un aspect de prédateur. Je réussis de justesse à retenir le petit cri de surprise qui allait sortir de ma bouche. Son visage reprit son apparence normal l’éclair d’après, me rassurant à moitié. Pourquoi s’était-il lever à toute vitesse pour m’empêcher de voir ce qui causait ce bruit? Alors que je réfléchissais à cette question, il se rapprocha rapidement, trop rapidement pour être réel, de moi et tenta de me mordre. Je réussis à l’éviter, mais étant donné ma légendaire adresse, je trébucha sur la table et tomba lourdement sur le sol en me cognant violement la tête sur le plancher. Le choc m’étourdit, et je ne pur éviter la seconde morsure. Je commença à me débattre quand je le senti aspirer mon sang à grande gorgée. Je commençais sérieusement à douter de ma santé mentale. Le destin s’acharnait vraiment sur mon sort! Je senti la vie sortir peu à peu de moi, mais que pouvais-je faire contre lui? Contrairement à toutes mes attentes, la mort n’avait pas si mauvais goût. C’était douloureux, mais pas trop. Pas de lumière blanche, ni de défilement de ta vie, juste des points blancs, puis le noir total.
Soudainement, je senti un liquide chand dans ma gorge. Puis la douleur, une douleur pire que toutes celles que j’avais du endurer dans ma vie. J’avais l’impression de me consumer de l’intérieur. Ensuite, une soif comme je n’en n’avais jamais eu auparavant. Je savais maintenant comment on se sentait après plusieurs mois dans le désert sans eau, mais je n’avais pas envie d’eau, loin de ça. Du sang, je voulais du sang. Après avoir retrouvée mes esprits, je me suis levée d’un bon, cherchant quelque chose à vider de son énergie vitale. Malheureusement pour mon créateur, il n’avait pas eu le temps de fuir. Mon ascendance loup-garou avait fait que le processus c’était dérouler beaucoup plus vite que prévu, mais tout ceci, je l'ignorait à l'époque. Il me montra alors le garde-robe d’où venait le bruit de tout à l’heure. Gardant le meilleur pour la fin, je couru et bu le sang du pauvre gars, un gars de mon cégep, qui avait servit de repas à un vampire nouveau né, moi. Après mon repas, je n’avais plus envie de sang, en fait, j'en avait toujours envie, mais l'idée de boire du sang me donnait envie de vomir, j’avais repris ma vraie nature et l’acte que je venais de commettre me répugnait au plus haut point. Mon créateur m’expliqua alors plus en détail ce que j’étais devenue. Lorsque le jour se leva, les vampires n’avaient plus de secrets pour moi, et j’avais peur de ce que j’étais. Il me quitta pour retourner à sa chambre avant le début du jour, mais je m’en fichais, dès la prochaine nuit je partais pour ne plus revenir, jamais.
Sam 19 Juin - 22:46